STOP1921 à la Biennale Samen voor gezondheid – Ensemble pour la santé

La question des addictions et de la consommation de drogues est avant tout une affaire de santé. Pourtant, encore aujourd’hui, la loi de 1921 considère cette question sous l’angle de la prohibition et de la punition. La santé est l’affaire de tous, des citoyens, des associations, des professionnels, des pouvoirs publics etc… Nous en sommes convaincus. C’est pourquoi nous présenterons la campagne #STOP1921, ces 1 et 2 décembre, lors de la première édition de la Biennale Samen voor gezondheid – Ensemble pour la santé.

http://www.samenvoorlasante.be/

«L’interdiction des drogues crée plus de problèmes qu’elle n’en résout» (SWI)

Zurich arrive aux côtés de Londres et d’Anvers en tête du peloton des villes européennes où la consommation de cocaïne est la plus élevée. Sur les bords de la Limmat, la fée blanche ferait partie du quotidien de quelque 2000 personnes, selon des estimations. C’est pourquoi les spécialistes et certains politiciens demandent une nouvelle approche dans la politique de la drogue et en particulier la décriminalisation des drogues dures.

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Hépatites : Pas d’élimination sans dépénalisation de l’usage de drogues

À l’occasion du second Sommet mondial des hépatites de Sao Paulo, une large coalition d’organisations de patients, soignants, chercheurs et experts en santé publique rappelle que l’élimination des hépatites virales ne sera réalisable que par l’accès effectif des personnes usagères de drogues aux services de prévention et aux traitements. Une déclaration commune a été lue ce jeudi 2 novembre 2017 au Sommet mondial.

STOP1921 soutient pleinement la déclaration.

En savoir plus / lire la déclaration

Extrait :

Le manque d’accès aux soins de l’hépatite pour ces personnes [usagères de drogues] est directement lié à nos lois et politiques qui pénalisent l’usage, la détention de drogues ainsi que les personnes usagères de drogues elles-mêmes. L’application de la loi répressive sur les drogues est un obstacle direct aux services de réduction des risques, et ce pour plusieurs raisons :

  • L’interdiction de la détention de matériel de consommation de drogues porte entrave aux services de réduction des risques ainsi qu’à l’accès à ces services par les personnes usagères de drogues ;
  • Plusieurs lois nationales imposent des peines de prison sévères et disproportionnées pour les délits mineurs et non-violents (tels que l’usage de drogues, la détention et la vente en petite quantité) ;
  • Les personnes usagères de drogues sont fréquemment incarcérées ou arrêtées de façon extrajudiciaire, ce qui conduit souvent à l’interruption des traitements médicaux, au non-accès aux services de prévention et autres services de réduction des risques, et les expose à un risque plus élevé d’infection à l’hépatite ;
  • Les politiques pénalisant l’usage des drogues véhiculent des stéréotypes et des idées négatives concernant les personnes usagères de drogues, renforçant ainsi leur stigmatisation et la discrimination.
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