Mambo Social Club joins #STOP1921.
Mambo Social Club is a Cannabis Social Club based in Hasselt which aim to regulate and legalize cannabis use and consumption, for adults, in Belgium.
Mambo Social Club joins #STOP1921.
Mambo Social Club is a Cannabis Social Club based in Hasselt which aim to regulate and legalize cannabis use and consumption, for adults, in Belgium.
Compte tenu des connaissances scientifiques limitées disponibles il y a soixante ans, on peut comprendre que les architectes de l’actuelle politique internationale en matière de drogues aient pu croire à l’époque au concept d’éradication totale de la production et de la consommation de drogues. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer les enseignements et expériences scientifiques qui ont été acquis depuis : il est impossible de réduire la production et le trafic de drogues illicites, et donc leur consommation, à l’échelle mondiale et à, plus forte raison, au sein d’une Union européenne dépourvue de frontières internes.
Autrement dit, la « guerre contre la drogue » qui n’a fait que s’amplifier dans le monde depuis les années 1980 s’avère ingagnable. En outre, elle engendre de nombreux autres problèmes comme la corruption, la violence et la génération par le trafic de drogues de revenus illégaux dans différents pays (p. ex. Paoli, Reuter et Greenfield, 2009). Pendant des décennies, le débat sur les modèles de réglementation alternatifs a été étouffé dans l’œuf sous prétexte qu’ils étaient incompatibles avec les obligations et conventions internationales (Van Dijk, 1997). Pourtant, après des dizaines d’années d’un apparent immobilisme, de nombreux pays cherchent actuellement des moyens d’abandonner la guerre contre la drogue au profit d’une autre méthode, principalement en matière de cannabis. À court terme, nous n’assisterons pas à un important changement de cap par l’intermédiaire de traités internationaux, du fait de la nécessité d’un consensus unanime et de l’attitude particulièrement répressive de nombreux pays pouvant compliquer le processus de négociation (Bewley-Taylor, 2003 ; Hall et Lynskey, 2009).
En outre, les organisations internationales telles que les Nations Unies (via les travaux de l’Organe international de contrôle des stupéfiants), de même que les plans d’action européens, favorisent généralement une approche uniforme et stricte du phénomène de la drogue (Boekhout van Solinge, 2002 ; Roberts et al., 2005 ; Blom, 2006 ; Van Kempen et Fedorova, 2014).
C’est donc dans les réorientations des politiques locales et nationales que les options alternatives à la guerre contre la drogue trouveront leur source, ce que de nombreux pays ont déjà compris (Levine, 2003 ; Teurlings et Cohen, 2005 ; Chatwin, 2007). Un nombre croissant de pays, régions et villes testent la souplesse des traités internationaux, à mesure qu’ils acquièrent une meilleure compréhension de la nature complexe du phénomène des drogues et des possibles stratégies permettant d’y faire face (Bewley-Taylor, 2003 ; Roberts et al., 2005). Ils ne veulent plus attendre de voir quand et comment les traités et accords internationaux seront révisés, mais souhaitent au contraire élaborer au plus vite une politique qui leur permette d’enrayer le phénomène et ses aspects problématiques (Bewley-Taylor, 2003).
Avec le présent rapport, le groupe de travail Metaforum Politique en matière de cannabis poursuit la réflexion engagée lors du débat mené précédemment, en particulier par le plaidoyer de Decorte, Tytgat et De Grauwe (2013). Il s’appuie pour cela sur l’expertise pluridisciplinaire de ses 15 membres, qui sont actifs dans des disciplines variées des sciences sociales et naturelles, telles que la criminologie, l’économie, la psychologie, les sciences politiques et le droit pénal, ainsi que la médecine, et en particulier l’hépatogastroentérologie, la psychiatrie et la toxicologie.
Depuis sa création en 2014, le groupe de travail dirigé par les professeurs Letizia Paoli et Tom Decorte (université de Gand) s’est réuni une dizaine de fois et a rédigé le présent rapport à partir de présentations et de débats internes. Celui-ci vise à atteindre les objectifs suivants :
Tijd voor een nieuw Belgisch cannabisbeleid? 2018 – volledige tekst
Une nouvelle politique belge en matière de cannabis? 2018 – French summary of Dutch text / résumé en français
Time for a New Belgian Policy on Cannabis? 2018 – full text
Le secteur de l’aide aux justiciables bruxellois nous rejoint par l’adhésion de la FIDEX, la Fédération bruxelloises des Institutions pour Détenus et EX-détenus, à la campagne #STOP1921.
« La criminalisation des drogues n’apporte que des préjudices d’un point de vue des situations des personnes qui font usage des drogues. Nous ne sommes que trop exposés, au sein des prisons bruxelloises, aux multiples parcours de vie de ces personnes qui, du fait de l’interdit légal, se retrouvent incarcérées! Sachant que les politiques de réinsertion en Belgique sont limitées, il nous parait important de sortir la question de drogues de la justice et dès lors repenser les choses sous l’angle de la santé publique. La prison abîme plus qu’elle ne soigne et ces personnes ont besoin d’aide, d’écoute, de soutien pour avancer et pas d’un enfermement néfaste et dévastateur! »
La répression des fumeurs de #cannabis a-t-elle encore du sens ? Pour le député bruxellois PS Julien Uyttendaele, la réponse est « non ». En tout cas, il estime que la politique d’interdiction actuelle est néfaste et inefficace.
Faut-il dépénaliser l’usage et la détention de cannabis ? Oui, estime le député socialiste. La répression se révèle un échec. La politique prohibitionniste s’avère néfaste.
« Les intentions à la base étaient louables : diminuer le nombre de consommateurs et réduire l’accessibilité du produit, assécher les réseaux criminels… Mais les résultats, eux, ne sont pas du tout à la hauteur de cette ambition ! On n’a jamais autant consommé, le produit n’a jamais été aussi accessible, ni été aussi dangereux qu’aujourd’hui. Et les réseaux criminels trouvent ici une source d’approvisionnement monumentale pour financer leurs autres activités criminelles. »
Et Julien Uyttendaele de dénoncer : « Ce sont des centaines de millions d’euros que l’on dépense dans une politique qui ne fonctionne pas ! Il s’agit à présent d’avoir un réel débat démocratique sur le sujet. Car ce sont les impôts des citoyens qui sont ainsi utilisés pour suivre, un peu comme un poulet sans tête, des réseaux criminels ; mais également de simples consommateurs de cannabis qui sont stigmatisés au jour le jour dans les rues de Bruxelles. »
Source : Un « échec », la répression du cannabis? « Arrêtons de courir comme un poulet sans tête » (RTBF)
Last week, the Justice and Home Affairs Council adopted recommendations on alternatives to coercive sanctions for drug using offenders. These recommendations were approved within the frame of the EU Action Plan on Drugs 2017-2020 which requests member states to provide alternatives to coercive sanctions for drug using offenders “where appropriate, and in accordance with their legal frameworks”.
Read more : EU Calls On Member States To Find Alternatives To Coercive Sanctions For Drug Users
Trekt Uw Plant vzw, which defends the regulation and a responsible right to use cannabis, joins the #STOP1921 campaign today.
MEDCAN vzw : “Wij hebben weet van meer dan 800 patiënten die de voorbije drie jaar een voorschrift voor medicinale #cannabis gekregen hebben en van 520 Vlaamse artsen die het ondertussen al één of meerdere keren hebben voorgeschreven. En de trend is nog steeds stijgende.”
In Belgium, there is only 1 place where you can test your drugs: in Brussels at Modus Fiesta.
For comparaison, Netherlands has more than 30 places: https://www.drugs-test.nl/waar-testen-
Read more : Clubbers need ‘access to drug safety testing’ (BBC)
The way some drugs are classified puts scientists in a bind. How can you research the benefits of substances if your government won’t let you access them? Lawmakers must stop placing politics above scientific progress.
Latitude Jeunes rejoint les associations qui soutiennent #STOP1921