Violences liées au trafic de drogues, l’urgence d’un changement de paradigme

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Le fiasco de la “guerre à la drogue” héritée de Nixon en 1971 est aujourd’hui bien démontré. Dans les discours politique et médiatique belges, on parle dorénavant plus volontiers de guerre “aux dealers”, aux “mafias” mais à aucun moment, l’abandon de cette rhétorique guerrière ne semble être une option envisagée.

Face à l’explosion de violence à Anvers, il est ainsi proposé de recourir à l’armée -idée vite abandonnée-, d’augmenter les moyens judiciaires et policiers, sans oublier au passage de recourir à une culpabilisation des consommateurs, mais jamais de changer de perspective.

L’exemple d’autres pays ensanglantés par les violences illustre pourtant que la lutte répressive n’impressionne guère les cartels internationaux qui disposent largement des moyens de répliquer toujours plus brutalement, entrainant une surenchère destructrice et mortifère. (…)

La logique prohibitive, arbitraire et bien-pensante, continue à prévaloir dans notre pays. Elle se révèle pourtant totalement inadaptée aux réalités sociétales actuelles. En effet, malgré l’interdit, les produits psychotropes abondent et leur consommation n’a de cesse d’augmenter. (…)

Lire la suite de la carte blanche du Centre d’Action Laïque (13/01/2023)

 

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